Je viens de courir comme un taré pour arriver à mon agence de location de voiture avant qu'elle ferme. Vingt minutes de course avec un sac de 20kg, j'adore. Bien trempé et puant, je passe un portique automatique et j'arrive enfin devant la réception d'Omega rental car. Je suis accueilli par un roux dégarni moustachu bedonnant, allant sur la quarantaine qui me regarde d'un air perplexe. Le type doit se dire "jeune timbré qui débarque 5 minutes avant la fermeture".
Bref...
Papiers-permis-CB, le type pose des questions et répond "interesting" à chaque réponse que je lui donne. Les choses vont vite, en l'espace de 5 minutes je me retrouve assis dans ma Nissan tdi et la, immédiatement tu te dis "je suis à droite dans la voiture, héhé, héhé...dur".
Au début, c'est un peu galère mais en tant que motard, je dois déjà me réhabituer à une voiture: clignotants, phare, accélérateur, freins, angle de braquage et rétroviseurs. J'essaie également de serrer un peu plus à droite de la chaussée qu'à l'habitude car les réflexes d'européens pourraient me faire rouler un peu trop à gauche. Le détail utile, c'est qu'on est du mauvais côté de la voiture en tant que conducteur, et donc presque automatiquement, on se rappelle qu'on doit aussi rouler du "mauvais" côté de la route. Presque...
...car en quittant une place de parking déserte dans les environs d'Akaroa deux jours après avoir récupéré la voiture, je prends la voix de droite. Je roule, pendant un moment, perdu dans mes pensées photos, jusqu'à me retrouver à piler juste après un virage devant une voiture de touristes se trouvant du même côté de la chaussée que moi. Nous nous regardons perplexes et soudain j'ai une prise de conscience:"Mec, c'est pas normal cette situation, il y a deux voix sur cette route, vous roulez dans deux directions différentes mais vous êtes sur la même voix...ok, je suis pas du bon côté...". Je passe doucement à côté du couple de jeunes touristes que je viens d'effrayer et m'excuse platement. Heureusement, ils sont cool, se marrent, me disent que ça leur est aussi arrivé au début. On se quitte et par la suite, je n'ai plus fait la même connerie.
Papiers-permis-CB, le type pose des questions et répond "interesting" à chaque réponse que je lui donne. Les choses vont vite, en l'espace de 5 minutes je me retrouve assis dans ma Nissan tdi et la, immédiatement tu te dis "je suis à droite dans la voiture, héhé, héhé...dur".
Au début, c'est un peu galère mais en tant que motard, je dois déjà me réhabituer à une voiture: clignotants, phare, accélérateur, freins, angle de braquage et rétroviseurs. J'essaie également de serrer un peu plus à droite de la chaussée qu'à l'habitude car les réflexes d'européens pourraient me faire rouler un peu trop à gauche. Le détail utile, c'est qu'on est du mauvais côté de la voiture en tant que conducteur, et donc presque automatiquement, on se rappelle qu'on doit aussi rouler du "mauvais" côté de la route. Presque...
...car en quittant une place de parking déserte dans les environs d'Akaroa deux jours après avoir récupéré la voiture, je prends la voix de droite. Je roule, pendant un moment, perdu dans mes pensées photos, jusqu'à me retrouver à piler juste après un virage devant une voiture de touristes se trouvant du même côté de la chaussée que moi. Nous nous regardons perplexes et soudain j'ai une prise de conscience:"Mec, c'est pas normal cette situation, il y a deux voix sur cette route, vous roulez dans deux directions différentes mais vous êtes sur la même voix...ok, je suis pas du bon côté...". Je passe doucement à côté du couple de jeunes touristes que je viens d'effrayer et m'excuse platement. Heureusement, ils sont cool, se marrent, me disent que ça leur est aussi arrivé au début. On se quitte et par la suite, je n'ai plus fait la même connerie.
Conduire à gauche finit par devenir une habitude. J'ai même une prise de conscience étrange après deux semaines, lorsque j'observe Ben Afflek dans un film (The Accountant) conduire à droite.
Malheureusement, les moineaux et autres animaux semblent avoir perdu leur instinct de survie et s'amusent à passer devant la voiture à mon passage...ainsi, je tue , à mon grand désespoir, cinq moineaux et un canard après un mois et 4000 km parcourus.
Parmi les mauvaises expériences automobiles lors de ce séjour on notera également ce petit rocher d'une hauteur de 40 centimètres dans lequel je tape à ma sortie du parking du Mont Cook sur le par choc arrière. De légères rayures sont visibles, et comme je n'ai pas pris l'assurance minimale, j'ai peur de devoir payer une somme conséquente lors du retour de la voiture. (À l'heure où j'écris cette article, j'ai rendu la voiture mais je ne sais pas encore si Omega décidera de me faire payer certains dommages).
En Nouvelle-Zélande j'ai aussi eu l'occasion de prendre des auto-stoppeurs. La première fois c'était à Nelson, des gens qui sentaient la bière...j'ai eu la chance que la course était courte. La seconde c'était une canadienne et un baroudeur kiwi. Le gars sentait le campeur pas lavé depuis 7 jours qui venait de faire une marche de 8 heures. Ils ont seulement dis quelques banalités et mes sinus ont souffert ma générosité pendant 40 bornes. Je continuerai de prendre des auto-stoppeurs quand je serai enrhumé.
#jefaislesblaguesquejeveux #cestmonblog
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Quand t'es dans le bus, les paysages défilent trop vite, tu n'as pas la flexibilité d'une voiture et tu as l'impression de passer à côté des paysages et quand tu es en voiture tu aimerais bien contempler davantage le paysage et moins regarder la route, mais tu te dis aussi que ce serait assez stupide de finir dans un arbre à cause d'une belle montagne. Un chauffeur ce serait bien! Plus sérieusement, prendre la route par mes propres moyens sur l'île du sud a été très chouette! Quand je roulais, mes petites enceintes chantaient les Rolling Stones, Bob Marley et Jacques Brel interrompues toutes les heures par le GPS Google qui donnait en général les mêmes informations que celles figurant sur les panneaux (il n'y a pas beaucoup de route différentes en Nouvelle-Zélande). Il y avait toujours des bananes trop vertes qui attendaient de mûrir sous le siège avant, un paquet de cookies sur le siège quand je n'étais pas accompagné et mes lunettes de soleil à porté de main quand le temps était beau. Ma serviette verte fluo séchait sous le par brise arrière et mon bordel raisonnait dans le coffre dans les routes sinueuses de la Nouvelle-Zélande.
