Depuis mon arrivée en Nouvelle Zélande, et plus généralement en Océanie, je ne loge plus que dans des auberges de jeunesses, qu'on appelle plus communément ici les Bag Packer Hostels. Pour un touriste comme moi, ils offrent un excellent rapport qualité/prix car on y trouve en général un lit, une douche, des toilettes, une connexion wifi, une cuisine et une télé avec des canapés. C'est une découverte pour moi, car jusqu'ici, j'avais seulement expérimenté l'hôtel, les logements via Airbnb, la bonne vieille tente avec sac de couchage en camping (sauvage ou pas) et parfois des plans plus merdiques (Pierre N, si tu me lis, tu sais que je t'aime bien).

Un autre avantage, du moins dans les endroits où je suis passé en Australie et en Nouvelle Zélande, c'est que le vol d'objet est extrêmement rare. J'ai déjà bénéficié de ce dernier puisque j'ai oublié mon appareil photo dans la salle de séjour en partant me coucher tardivement et quand je l'ai cherché le lendemain j'ai découvert que quelqu'un l'avait soigneusement rangé dans un placard. 
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Ces "auberges" sont évidemment l'occasion de rencontrer des gens qui viennent d'un peu partout même si la plupart sont allemands ou français. La majorité d'entre eux cherche un van (quand ils ne l'ont pas déjà trouvé) et un travail temporaire. Il y a plusieurs genres de Pvtistes (que les français appellent ainsi en déclinaison du PvT: Permis vacances travail) et certains sont plus pressés que d'autres. La plupart n'ont pas beaucoup d'argent et possèdent seulement un budget permettant de couvrir le coût de la vie quotidienne le temps de parvenir à une situation plus stable dans laquelle ils sont, dans l'idéal, rémunérés. Ce qui est un peu dommage, c'est qu'ils ne peuvent pas vraiment m'accompagner car ils ne sont tout simplement pas des tourdumondistes! (encore une sacré déclinaison découverte récemment mais je pense que les explications pour celle-ci ne seront pas nécessaires pour la comprendre).

Il m'est arrivé de me sentir un peu seul, pas devant les paysages grandioses comme ceux de The Bay of Islands en Nouvelle Zélande, mais lorsque j'organisais mes prochaines étapes ou tout simplement au beau milieu de la discussion avec des personnes de l'auberge, car mon projet de voyage n'est pas si commun que ce que je pensais. Ce sont les récentes rencontres de personnes atypiques qui m'ont redonné de la confiance et beaucoup de plaisir à profiter de l'instant présent. Progressivement je comprends également mieux à quoi j'aspirerai si je souhaite un jour travailler à l'étranger après mon grand voyage.
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